Les activités de ce blog reprendront
le 15 janvier 2012


♣ Joignez-vous à notre équipe de collaborateurs!
RETOUR À L'ACCUEIL

jeudi 6 janvier 2011

Crise forestière: la rédemption passe par l'innovation

FPInnovations, le consortium de recherche de l'industrie forestière canadienne.
Photo: Photothèque Le Soleil

(Québec) Quelque part l'été prochain, en Chine, des usines fabriqueront pantalons, chemises ou T-shirts avec du bois provenant du Québec.
C'est l'histoire d'une usine - et de ses emplois - qu'un procédé technologique a sauvée de la casse. Une histoire qui doit se répéter si l'industrie forestière espère se sortir d'une crise qui n'en finit pas de s'éterniser.
L'idée de transformer en vêtements la fibre du bois n'est pas nouvelle. Au Québec même, dans les années 70, elle était à l'origine des installations bâties par ITT-Rayonner, sur la Côte-Nord, à Port-Cartier. L'aventure s'est terminée abruptement une dizaine d'années plus tard, par la banqueroute.
Cette fois, c'est le recours à une technologie semblable qui évite la faillite du complexe industriel que possédait Papiers Fraser, à Thurso, dans l'Outaouais. Fermé en juin 2009, Fortress Cellulose spécialisée a rouvert l'endroit, 11 mois plus tard, avec, à la clé, ses quelque 300 emplois, rapporte Marco Veilleux, le chef des opérations.
La fabrication du nouveau produit débutera, cet été, avec de l'équipement acheté en Finlande, pour 90 millions $. La pâte de rayonne sera exportée, en Chine, pour y être filée et tissée.
M. Veilleux souligne que la rayonne se substitue au coton. Un de ses avantages est au goût du jour : la fibre de bois est plus écologique.
La production de coton nécessite des engrais, ce qui n'est pas le cas pour nos forêts. Ne pas utiliser le coton a pour double avantage, avance le porte-parole de Fortress, de réduire la pression sur les terres arables et de diminuer l'utilisation du pétrole, nécessaire pour les engrais.
Les innovations technologiques ont fait que le tissu provenant des fibres d'un arbre est «plus absorbant, léger et confortable» que le coton, affirme Marco Veilleux. «J'ai même vu des jeans 100 % rayonne», insiste-t-il.
Lire la suite de cet article paru le 28 décembre 2010 dans Le Soleil sur cyberpresse.ca