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samedi 15 janvier 2011

Conseil de l'industrie forestière:
tractations pour un plan de financement de 1,5 milliard $

Si la crise qui secoue le monde de la forêt depuis 2005 semble tirer à sa fin, les banquiers, eux, sont toujours réticents à prêter de l'argent aux industriels du secteur, a indiqué le pdg du Conseil de l'industrie forestière du Québec, André Tremblay.
Photothèque Le Soleil

Extraits:
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Si la crise, qui secoue le monde de la forêt depuis 2005, semble tirer à sa fin, les banquiers, eux, sont toujours réticents à prêter de l'argent aux industriels du secteur, a indiqué André Tremblay, lors d'une entrevue au Soleil.

Le président et directeur général a révélé avoir déjà entamé les discussions pour doter l'industrie d'un programme visant à investir dans des projets innovateurs. «Il y a un budget qui se prépare à Ottawa; il y a un budget qui se prépare à Québec», a-t-il relevé...
Le pdg a suggéré que l'idée de créer un programme spécial s'est imposée avec une crise qui n'en finit pas de finir. «La perception des banquiers est un peu la perception des gens, en général. [Pour eux], l'avenir de l'industrie n'est pas évident. Il n'y a pas beaucoup de banquiers qui frappent à nos portes pour nous offrir du financement.

«Si on veut migrer vers de nouveaux produits, mettre des efforts en recherche et développement, moderniser nos usines, tout ça exigera de l'argent», a plaidé André Tremblay. Il ne faut «pas nécessairement des subventions, mais des prêts, des garanties de prêts, pour ne pas contrevenir» aux accords de libre-échange nord-américains, a-t-il pris soin de mentionner.

Le porte-parole de l'industrie en a profité pour préciser que ces «nouveaux produits» ne sont pas liés au secteur des pâtes et papiers. Mais il a tenu à rappeler l'importance de ce créneau dans l'industrie forestière.

«Au volume de copeaux [un sous-produit indispensable à la rentabilité des scieries] que consomment nos usines papetières, ce n'est pas demain la veille qu'on pourra les remplacer. La fabrication de biocarburant [avec la fibre ligneuse], c'est beau. Mais la technologie commence à peine» à en faire un débouché rentable.
Lire l'intégral de cet article paru le 15 janvier 2011 dans Le Soleil sur le site cyberpresse.ca