Photo Louis Potvin, Le Quotidien
(QUÉBEC) Il existe encore plusieurs obstacles à la construction d'édifices en bois au Québec et le Centre d'expertise de construction commerciale en bois (Cecobois) travaille à corriger la situation, notamment auprès des ingénieurs et des assureurs.Selon Christian Dagenais, ingénieur de structure, l'important retard qu'on remarquait pour l'utilisation du bois dans la structure des édifices commerciaux est en train de se combler, mais il reste encore du travail à faire. Il donne l'exemple des écoles d'ingénierie au Québec.
« Il n'y a qu'à l'université de Sherbrooke et à Laval qu'il y a un cours sur le bois dans les facultés d'ingénierie. En plus, il est optionnel alors que les cours sur le béton et l'acier sont obligatoires. C'est complètement différent en France alors que l'utilisation du bois de structure est mieux enseignée », mentionne cet employé de Cecobois. Il y a donc un manque de connaissances sur les propriétés mécaniques du bois pour son utilisation dans les structures de bâtiments.
L'organisme travaille à identifier les obstacles à l'utilisation du bois, comprendre les écueils et proposer des solutions. Le centre situé à Québec cible donc les promoteurs, les ingénieurs, les architectes, les entrepreneurs et les assureurs. « Pour les architectes, ça va très bien. Nous travaillons très fort auprès des ingénieurs avec de la formation sur mesure. Au cours des deux dernières années, nous avons donné de la formation à 300 ingénieurs de structure sur les 1200 au Québec. Certains de ces cours sont crédités par les universités », indique Christian Dagenais.
Les ingénieurs spécialisés dans les structures de bois sont très rares au Québec. « Sur 20 ingénieurs de structure dans les grosses firmes-conseils, on n'en compte qu'un ou deux ayant une spécialisation en bois », affirme-t-il.
Lire la suite de l'article de Louis Potvin paru le 9 décembre 2010 dans Le Quotidien sur cyberpresse.ca
